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Quand le numérique détruit la planète / Guillaume Pitron
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L'image d'industrie "propre" véhiculée par le numérique à ses débuts ne trompe plus personne en 2021. Au contraire, il s'avère particulièrement coûteux pour l'environnement. L'empreinte carbone du numérique est désormais trois fois supérieure à celle de pays comme la France ou le Royaume-Uni. Enorme consommateur d'énergie, de matériaux et d'eau, le secteur affiche un bilan de plus en plus lourd, et le constat ne devrait que s'aggraver avec la numérisation croissante de l'économie. Les données générées s'avèrent de plus en plus nombreuses, les équipements se multiplient, les objets connectés n'en sont qu'à leurs débuts. Il devient urgent de se préoccuper de cette problématique avant qu'elle ne devienne hors de contrôle. Détails. Pas de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Le Monde diplomatique, 811, 01 Octobre 2021»
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